• La solitude n'existait-elle donc pas ?

La solitude n'existait-elle donc pas ?
LIBRE

« On ne peu donc jamais être seul ? »

( Je reserve e topic et j'édite mon message après

)

Il pleut, il pleut. ♪
J'aime la pluie, c'est beau la pluie, c'est mouilléé la pluie. Moi j'aime la pluie. Je gambadais donc, sautant de rocher en rocher, manquant de tomber dans la flotte à cause des roches glissantes. Puis je suis encore pitit aussi. Mais je grandirais, à ça oui. Je deviendrais grand, fort comme, comme, bah euuuh.. comme les grands bien sur ! Bon bref. J'avais donc décidé de partir à la recherche de ma maitresse. Les adultes disaient que ça ne servait à rien. Mais pourquoi devrais-je les croire ? Jamais elle ne m'aurait abandonné. Jamais.

The Crow avançait donc en plein vers l'ancien phare. Mais évidemant, ce qui devait arriver, arriva. Il dérapa comme un con sur un rocher, et plouf dans une grosse flaque. Youhou. Bah de toute façon il s'en tapait bien de l'eau, il aimait ça, le Crow. Ce fut dur de remonter sur la roche, mais après efforts, il y arriva. Ne disons pas enfin, il va être vexé, le petit corbeau. Il arriva enfin sur la terre ferme. Avec un soupir renfrogné, il s'étala au sol, crevé.

ALLEZ, ALLEZ DEBOUT GROS FEIGNANT !
Debout sur les papattes, il se remit donc à marcher pendant un petit moment, ne cessant de secouer son poil mi-long afin de le faire sècher. Seulement le jeune berger allemand s'arrêta net. Là, un énorme chien, fin, mais puissant, ressemblant à une ombre. Magnifique. La pluie empêchait de voir avec distinction, mais il le savait du premier regard. Seulement ce chien avait une mauvaise aura, ça se sentait à son odeur, bien que très très très peu perceptible. M'enfin, il ne devait pas être si méchant que ça. Si ?

« On ne peu donc jamais être seul ? »

Waw quelle voix ! Elle fait sacrément peur, mais est impressionante. Enfin ça c'est l'avis de Crow. Il fit deux pas en avant, à environ cinq pas du grand canidé. Je levais sur lui mon seul oeil qui avait une expression admirative. Ah mais quel con. Sur le moment, vraiment pas doué à ressentir le danger.

- Heu.. Bonjour. Vous vous appellez comment ? Je suis désolé si je vous ai dérangé, je savais pas, je savais pas.

Et quand la curisotié emporte sur la raison.

[ Okay Nessou ( Je peux t'appeller comme ça ? ). ]

(( ~~Bah tu t'en va évidement u.u~~ C'pas grave t'inquiète on va faire un sujet a trois ca me dérange pas tu tout I love you

Et puis a^res je kidnappe sky pour un sujet privé et voila What a Face

))

Juste une sensation . Celle d’être trempée comme une serpillière usagée .
Secouant brutalement la tête , pantelante , je suis des yeux les nombreuses gouttes que j’avais chassé de mon corps . Inexpressive . Ou étais je ? Ça et la . Près d’une source d’eau visiblement , j’en devinais ses vibrations magnétiques . Pourquoi ? Parce que . Comment ? En vadrouillant . Les questions étaient posés , mises a plat et renvoyées a l’expéditeur . D’un mouvement brusque , je secoue de nouveau la tête , sentant ma gorge vibrer d’un grondement dégoûté . Et repartis au galop .

La silhouette de la chienne bicolore se découpe a peine dans la nuit qu’est devenue ce jour nouveau . Son galop la mène toujours et encore vers le nord , la ou une falaise l’attend . Suicidaire , elle n’est pas , et son simple but est d’admirer la mer se briser sur les roches . Son envie folle enfin repue , elle se couchera , se reposera une nuit peux être , puis repartira a la conquête d’un autre horizon , guidée par une lubie qui la domine sans relâche .

Mes pattes sont si douloureuses qu’elles ont contaminé le reste de mon corps . Ce dernier est engourdi , ankylosé et glacé . Comme si j’avais pris plusieurs années brutalement . Mauvaise chose . D’un claquement sec des mâchoires , j’intime a mon corps épuisé d’accélérer , encore et encore . Le vent est avec moi , et l’odeur de la mer et de plus en plus forte . Ce n’est qu’a ses cotés , sur la falaise , que j’hume enfin - trop tard pourtant - l’odeur immonde de deux canidés .

Aussitôt la douleur de la bête s’envole comme par magie . Fraîche comme une rose mais redoutable comme un poignard , elle fouille de ses yeux carnassiers la terre recouverte de flaques . Rapidement elle les trouve tous les deux . Les erreurs dans le paysage , l’objet qui gâche le panorama . Sa fourrure s’hérisse brutalement et un grondement de male sa secoue toute entière . Sa tête est basse et son corps tendu , comme un lion fixant la proie qu’il s’est promis d’abattre . Ses babines se relèvent , agressives .

Qu’ils approchent d’un pas et ils n’auront plus d’yeux pour pleurer leur malchance .

(ordre : Moi ; Crow & Fang... Fang, quand tu veux un topic privé =D)

Absent de sentiment, mon regard ne mit pas longtemps à apercevoir la chose qui venait de me gâcher ma solitude. Un chiot. J’avais envie de vomir. Comment un petit être comme celui-ci pouvait ne pas avoir honte de l’interrompe ? Moi, Sky ! Sombre lueur de pitié ce traça sur mon visage. L’envie de sang monta en moi, mais attaquer un être aussi fragile que lui est lâche, je le sais par expérience. Fou, je le suis, lâche, non. Tournant ma tête vers la mer, je fixais l’étendus d’eau face à moi un long moment. Le vague me berçait, elles sonnaient comme une simple mélodie, une mélodie que j’aimais écouter…seul. Le problème, car il y en a un, c’est que je ne suis plus seul. Soupirant, je redresse mes oreilles, me donnant une petite taille en plus. Me tournant alors vers lui, je laissai le vent me caresser le visage et resta un moment au bord de la falaise. Un pas, même un rien et je pouvais tomber. Bah ! Qu’importe. Immobile comme une statue de pierre, je fixais de nouveau le petit. J’avais l’air immense face à lui, j’aime ça. C’est une forme de dominance. La vie du chiot me caresser les oreilles. Pauvre idiot, ne sais-tu pas que tu faces à toi un partisan du diable ? Je fais un pas vers lui, sans aucun effort, il faut l’avouer. Puis un autre. Ne laissant qu’entre lui et moi pas plus d’un petit mètre. Baissant sa fine tête, c’est avec un sourire arrogant et narquois que je lui réponds

« Mon nom ne te sera, en aucun cas, utile… »

Montrant mes crocs en passant, je le foudroyai du regard. Un soul de vent vint alors me caresser les naseaux. Une odeur, une seule et je compris qu’on n’était plus de deux ici présent. Relevant doucement ma tête, je renifle plusieurs l’air, montré que je savais la présence d’un autre. Mes oreilles se couchèrent et je soupirai de nouveau. Moi qui voulais être seul. Balayant les alentours de mon sombre regard, je ne vit qu’une présence après quelques secondes passé à chercher. Une tache brune. Un canidé ? Oui, l’odeur me disait tout. Fixa cette tâche, je m’exclamai une nouvelle fois avec ma voie grave et froide.

« Ce n’est pas très poli de se cacher… N’est ce pas ? »

Posant mon regard sur le chiot, je découvris mes crocs pour laisser échappa un froid rire. J’aimais cette situation, l’inconnu allait-il attaquer ? Oh ! Se serait tellement drôle.

Beuh.
Way là c'est sur l'est méchant. Ca crève les yeux. Enfin l'oeil. Rien que son regard, on y voit toute la cruauté, le sadisme, et j'en passe des saletés de ce genre, du monde. Je ne suis plus du tout, mais alors plus-du-tout admiratif. Sur le moment je trouve juste qu'il est méchant, et c'est touw. Vous savez ce que ce qu'on peut ressentir en recevant un regard noir ? Eh bien imaginez un regard noir avec la force des deux yeux en un seul oeil. Brahou. C'est le regard que je lui ai lancé. Malheureusement, l'avait détourné la tête. Youhou. Faut dire que je suis malchanceux, parfois. Lorsqu'il tourna à nouveau la tête vers moi, je pris la décision de ne pas refaire ce regard. Si on est raisonnable, on a pas ce genre d'expression face à un chien comme celui-là. Bref.

« Mon nom ne te sera, en aucun cas, utile… »

Pas cool. Moi je voulais savoir son nom. Tant pis, prenons pas de risques, n'insistons pas. Mieux vaut être coopératif. Donc j'hochais la tête, tout en gardant mon seul oeil empli de la mélancolie qui l'abritait sans cesse, ah cette mélancolie. Un instant mon esprit se rempli de souvenirs, si heureux, de moments, si agréables, que j'avais passé avec ma chère maitresse. Il fallait que je la retrouve. Je lui avait promis de toujours rester avec elle, bien qu'elle n'avait pas pû le comprendre. J'aurais voulu, tellement, pouvoir encore me frotter contre sa main, en recevoir les caresses. Je secouais la tête, ce n'était pas le moment. Rester concentré, toujours fixer le molosse, et rester méfiant en cas d'attaque. Je ne répondis rien à sa phrase. répondre, c'était parler pour ne rien dire.
Je sentis avant lui une autre odeurs que les nôtres. Etant à demi-aveugle, mes sens étaient un tout petit peu plus performant que ceux des autres. Le cerveau devant donné moins d'ordres au niveau de la vue, il en donnait plus au reste. Et ça m'arrangait, d'une certaine manière. Seulement c'est lui qui parla le premier.

« Ce n’est pas très poli de se cacher… N’est ce pas ? »

J'hochais la tête, pour montrer mon accord. Plus méfiant qu'avant, les poils de mon cou se hérissèrent légèrement et je me préparai à montrer les crocs. Quelle malchance, mais quelle malchance ! Pourquoi fallait-il toujours que je tombe sur les gens qu'il valait mieux ne jamais rencontrer ?

Mes yeux les scannèrent a tour de rôle .
Lui , le grand noir . N’importe qui comprendrait clairement que son aura était plus grande que l’île de Briganthia toute entière . Ego surdimensionnée était synonyme de grosses chevilles . En clair il se prenait pour le roi qu’il n’était pas . Dans son regard fou j’y distinguais bon nombre de sentiments , non seulement celui de se croire sadique et violent . Intérieurement , je lui souhaitais bon voyage . Si il imaginait que martyriser un chiot et lâcher des répliques a trois francs lui donnait un rang d’empereur , c’était soit qu’il était crétin , soit qu’il croyait fermement a sa prétendu légitimité . Conclusion : rien a craindre , il ne valait pas le détour . Ce genre de bestioles avait une grande gueule et trois grammes de courage .
Passant a autre , je grimaçais nettement . Un nain . Un sale gnome puant et chieur . Un gosse . Je grondais , sourdement . Qu’il s’approche de moi a moins de dix mètres et je lui apprendrais a voler . Et a nager aussi , étant donné que la falaise tombait a pic dans un océan tumultueux . J’avais une sainte horreur de ces lutins aux yeux stupides et au nez morveux , qui ne savaient pas aligner deux pensées cohérentes et trois mots en une phrase qui valait la peine d’être dite . Et entendue .
Bilan peu fameux donc : un névrosé et un nain de jardin . Renâclant avec dégoût , je survolais le grand ahuri d’un regard dédaigneux , quand il beugla que je me cachais , et lui tournais le dos , déguerpissant entre les arbres . Il valait mieux être seule que mal accompagnée . Et puis le duo de choc , tintin et milou , ne valaient vraiment pas le détour . J’irais voir l’aurore un peu plus tard . Et tout en cavalant , j’imaginais les pensés du grand échalas , un sourire narquois étirant mes lèvres noires . Il allait sans aucun doute penser que j’avais peur de lui et me laisser partir en se rengorgeant devant le nain émerveillé . Bien malgré moi , un ricanement secoua silencieusement ma fine silhouette .

J’étais certes un fou et un chien qu’on pouvait appeler de méchant, mais en aucun cas je me prenais pour un roi. Comme tous les autres, je n’étais qu’un pion d’échec et quand la mort viendra sonner à ma porte, elle n’aura qu’à dire « échec et mat » Mon physique et surtout mon regard qui ne valait que du vent faisais de moi un chien que tout le monde prenait pour un narcissique qui se prend pour le meilleur, le plus beau, le plus fort…Je ne suis pas ainsi. Je m’en fou d’être beau, je m’en fou d’être le meilleur ou le pire, je suis moi, un point c’est tout. Je regardais encore quelques minutes la tâche brune avant de m’en désintégrer. Si l’inconnue veut venir, elle vient, après, c’est son problème. Ne bougeant plus, me retransformant en statue. Des fois, je me demande si je ne devrais pas revenir à la raison, redevenir le petit chiot que j’étais avant que ces brutes ne me changent en chien de combat… A quoi bon, les chiens qui me connaissent ou qui me connaissaient me voient comme un fou, un inconscient. Si j’étais un quadrupède, je serais surement partit dans un asile. Je sentis alors le regard du chiot se poser sur moi, une nouvelle fois. Posant ainsi le mien sur le sien, je remarquai alors qu’il était borgne. Devais-je le plaindre ? Ma fois, non, s’il est encore là, c’est qu’il survit et puis, me plaindre d’un autre n’était pas mon genre.

Je tournai de nouveau la tête vers l’endroit ou se tenait la tache brune. Plus personne. Mon regard balaya vite fait l’horizon et je pus l’apercevoir. Elle partait. Je ne trouvai pas ça lâche, plutôt normal. Je pense que j’aurais fait la même chose à sa place, quoique…N’ayant guère l’envie de la rattraper, après tout, si elle est partit, c’est qu’elle a ses raisons, je regarde le chien et lui tourne le dos pour rejoindre le bord de la falaise. M’asseyant là, je laissa son regard se plonger dans l’horizon, sans un mot.

The Crow n'était pas comme ça. Il ne parlait pas toujours pour ne rien dire, et quand il émettait des pensées, elles étaient réfléchies. Il n'était pas comme tout ces chiots qui disait directement ce qu'ils pensaient, qui parlaient dès qu'il le pouvaient. Non, lui, il était bien plus sérieux, et d'un côté il remerciait le corbeau de lui avoir arraché l'oeil. Voyant le monde à demi, il pouvait observer les réactions des gens et mieux les comprendre. Voir le monde à demi lui permettait de survivre dans ce sale monde. Ce n'était pas facile, au début, mais avec le temps, on s'y habitue. Tout en étant poids, c'était utile.

J'ouvris grand la bouche. Avant de la refermer, me rendant compte de mon attitude tout à fait ridicule. Contrairement à ce qu'elle pendant, je n'étais pas émerveillé par quoi que ce soit. Pour être honnête, je ne ressentais rien du tout. Je ne savais pas si c'était bien ou mauvais qu'elle parte, et je m'en fichais bien. Puis le grand-qui-voulait-pas-me-dire-son-nom s'éloigna pour se placer au bord de la falaise, observant l'horizon. Peuh, c'est pas cool. Pourquoi c'est toujours la même chose ? Personne ne veut faire connaissance avec l'autre. Personne ne veut tisser des liens. Personne ne veut apprendre à connaître les autres. Mais comment survivre dans ce monde, cet île, si on ne s'entraide pas, si on reste chacun de son côté ? Personellement je ne vois absolument pas commun. M'enfin, de toute façon on s'en fiche de mon avis. Je resta donc là, debout sur le sol boueux, à la même place, ne bougeant pas, ne disant rien, le regard perdu.

[[ Peuh. X__x ]]

J’avais appris au fil du temps que seule la vérité blessait . Et bien ma vérité franche et aiguisée avec si bien percé l’abcès que les chiens s’étaient détournés de moi . Presque honteux d’être ce qu’ils étaient . Clamant leur différence . Non , ils n’étaient pas bêtes , non ils n’étaient pas méchants .. Ils appuyaient ma théorie en clamant leur différence . Différence ? Elle n’existait pas ! C’était une certitude encrée en chacun et personne n’avait encore percuté que différents ou pas , nous restions des clébards puants . Moi , je savais ce que j’étais . Avec une exactitude qui parfois faisait mal . J’étais petite , crasseuse , chiante et surtout folle . Folle dans le mauvais sens . Folle dans le genre complètement rongée par un démon malsain qui vous fait agir au summum du mal . Je savais qu’on haïssait ma perception de la vie et des autres . Mais j’avais atteint un stade que peux arrivent a atteindre complètement : celui ou , corrompu ou pas , on s’en contre fous du regard des autres . Ils me disaient grosse , moche , puante ? Tant mieux . Cela n’allait pas me faire agoniser jusqu'au crépuscule de ma vie . Or le duo de choc était si attaché aux regards des autres qu’ils s’étaient empêchés de démentir mes propos . A croire qu’ils n’avaient que ça a faire .

Pitoyable .
Stoppant ma course dans un arrêt glissé , qui décolla un nuage de poussière ocre , je survolais les alentours du regard , m’ébrouais , et repartis au pas , tête basse , effleurant le sol du bout du nez . Pour enfin butter sur un petit talus recouvert de mousse . Parfait . Je m’y laissais tomber , et me roulais en boule , formant un rond hérissé de pics solidifiés par la boue qui avait élue domicile sur mon dos . Fermant les yeux , je m’apprêtais a m’assoupir , quand soudain un puissant grondement ébroua la terre . Interloquée , je me redressais a la vitesse de l’éclair , aux aguets . Le bruit venait de la falaise que j’avais quitté .
Que se passait - il ?
(( J’ai mis de l’action parce que chacun dans son coin ça l’aurait pas fait pour un topic xD ))

Être ainsi stopper dans le temps, du moins je le pensais, me rendait moins mauvais. Des fois, quand j’étais ainsi noyer dans mes pensées, je ne sais plus qui je suis. Certes, je suis Sky, le grand et puissant Sky, mais suis-je vraiment un fou ? N’importe quoi, des fois, mes pensées étaient vraiment puériles. Fermant les yeux, je baissai un peu ma tête pour laisser échapper un nouveau soupire. Plonger dans le noir complet, j’écoutais les vagues aller et venir. Je sentais la pluie perler mon corps ici et là et le vent. Ah ce vent ! Un vent qui, je l’avais sentit, devenait de plus en plus violent. Couchant mes oreilles, je fronçai les sourcils. Le bruit des vagues se firent de plus en plus forte et mouvementé. Le vent soufflait si fort que je rouvris les yeux pour m’assurer que le chiot ne s’était pas envoler. Pourquoi une telle action ? Je n’en avais rien à faire de lui après tout. Il était toujours là, assit, fixa le vide. Rassuré, je l’avoue, je fixai de nouveau la mer. Elle s’était calmer, du moins je le pensais. Jetant un coup d’œil au far qui se trouvait non loin de là, j’eu un haut-le-cœur en pensant que des hommes y avaient vécu. Certain que si je recroisait un quadrupède dans ma vie il aurait intérêt à courir vite. Les hommes ne sont que des animaux affreux qui n’ont aucun respect. Ils n’ont pas le respect des autres, des objets, de la nature ni même de nous. Mon père ne m’avait-il pas dit que les chiens étaient les meilleurs amis des hommes ? Pour une fois, je ne suis pas d’accord avec lui.

Revenant sur terre, j’arrêtai de penser trop et agir enfin. Me relevant, je regardai un moment mes pattes avant. Celles-ci étaient recouvertes de boue. Qu’importe, je trouverais bien un coin d’eau ou pas. Tournant le dos à la mer, je me rapprochai doucement du petit quand un grondement fort et puissant me secoua de toute ma hauteur. Fixant le sol d’un regard surpris, je fixais mes pattes. Je sentais sous mes coussinets la terre trembler. Le vent souffla alors fort, une puissance dont je suis obligé de me plier. Une énorme vague vint alors s’écraser contre la falaise, laissant quelques gouttes de son eau salé s’écrouler sur nous. Regardant le ciel, je compris alors qu’une tempête se préparait. La pluie devint plus forte. Je regardai le chiot et m’avança vers lui.

« Tu ne devrais pas rester là, une tempête s’annonce »

Je l’avais prévenu à lui de faire se qu’il voulut, me suivre ou fuir. Trottinant un peu, je m’éloignai de la falaise. Sans le vouloir, mes pattes prenaient le même chemin que la chienne jadis. Je compris avoir prit le même chemin quand je tomba nez à nez avec elle. Muet, je la regarda, elle, pleine de boue et sans aucune élégance.

• La solitude n'existait-elle donc pas ? 20gociw

Hein ? Qu'est-ce que c'était que ça ? Le sol commenca à trembler sous mes pattes, c'était à peine si je ne le faisais pas moi-même. Je regardait par terre, surpris, avant de lever la tête vers le ciel. Je ne l'avais pas remarqué, trop pensif, mais il était devenu d'un gris sombre, n'augurant rien de bon. Le tonnerre gronda bientôt, et la pluie s'abattit de plus belle. Peuh. pas que la pluie lui déplaisait, mais à force.. bah merde quoi. Je lanca un regard noir aux ciels, aux nuages, à croire qu'ils pouvaient me voir. Je tourna la tête vers celui-qui-ne-voulait-pas-me-dire-son-nom. Il s'était levé et s'était approché de moi, visiblement ill s'était arrêté, surpris par le tremblement qui agitait le sol. A ce moment précis, celui où je m'apprêtais à ouvrir la gueule, le vent se fit plus fort, si bien que je dû me plier à sa puissance, tout comme l'autre chien, et une vague s'écrasa avec une puissance des plus.. Hum des plus.. Rah je trouve pas le mot, tant pis. Tempête, tempête, quand tu nous tiens. ♪

Grommelais-je d'une voix pas très puissante, mais on pouvait m'entendre en tendant l'oreille, malgré le vent qui soufflait, la mer qui se déchainait, et le tonnerre qui grondait. Je lui emboîtait directement le pas. Je n'étais pas un lâche, je ne fuirais pas en allant me planquer dans un endroit au sec, genre le phare. Pourquoi, moi chiot errant, devrais-je bénéficier d'un lieu chaud et douillet tandis que mes congénères affrontait la tempête. pas un lâche, je vous dit. Je me rendis rapidement compte que nous nous approchions de l'autre chien, une chienne, qui se trouvait sur un tas de mousse. Celui-qui-ne-voulait-pas-me-dire-son-nom s'arrêta face à elle, et l'observa. Elle n'était pas vraiment propre, ni élégante ou gracieuse, mais je m'en fichais au plus au point. L'apparence, qu'elle aille se faire foutre. Je ne comprenais pas tout cees êtres qui jugait les autres par leur apparence. C'était ridicule. Oui, absurde et ridicule.
Mon unique oeil, brillant de sérieux, de mélancolie se fixa dans celui de la femelle. Bah oui, comment je pourrais fixer les deux yeux de quelqun avec un seul ? Il exprimait tout ce que je ressentait ou ce que j'avais ressentit, mais pas mes pensées. Epreuves, douleur, sérieux, mélancolie et détermination. C'est tout. Rien de plus. Je n'étais pas le chiot banal dont elle avait l'image.

(( Aucune inspi et la flemme en plus . Désolé j’me rattrape après … ))

Aux aguets , je compris rapidement que ce que j’avais pris pour un grondement de dragon furieux - ou du moins , ce que j’aurais pu comparer comme tel - n’était en fait qu’un gros orage en prévision . Immobile , je scrutais les alentours , hésitant entre rester la - pares tout j’y étais très bien et la pluie ne me dérangeait pas - ou voir le spectacle des éclairs sur la falaise . Aucune option me parlait de se mètre a l’abri , comme chacun l’aura remarqué . Complètement cinglée . Mais heureuse ainsi . Enfin heureuse …Tout était relatif .
La curiosité et l’impatience prirent le dessus , et je bondis en direction du chemin pentu qui m’avait mené ici . Les éclairs m’avaient toujours fasciné . Pourtant , le destin était contre moi . A peine eus je le temps d’enchaîner deux foulés que je freinais des quatre pattes , pilant net pour ne pas rentrer dans le doberman . La vitesse que j’avais accumulée ne voulut pas se stopper , et je vis un violent écrit pour l’éviter , puis dus bondir par dessus le nain qui arrivait pour éviter de le piétiner . Eh ouais les border collie c’est … Impulsif . Réprimant un grondement , je pivotais agilement , leur faisant face , alors qu’ils étaient de dos . Logique . Un soupir m’échappa , bruyamment . Eh oh , réaction , je suis derrière . Et pourquoi ces regards suspicieux ? Pour une fois que je n’ai rien fait …
Je coulais un regard en direction du borgne . J’aurais peux être du l’écraser en fin de compte ? …

J’étais arrêté là, comme un corps sans âme. Mon regard vide et noir resté stopper sur elle. Je ne savais pas pourquoi, mais mon regard ne la quittait pas. Elle avec ses allures de garçonne, sa tête de mauvaise et de folle. Elle était petite de taille, surement sotte, mais je ne me savais pas mieux. Moi, avec mes allures de chien méchant et ma voie froide. Moi, avec mon allure de chien de combat et mon regard vide, absent d’émotion. Nous ne sommes que des pions. Des pions sur un plateau, ici sur cette île et nous devon survivre. Peut importe que l’on soit méchant ou gentil, handicapé ou encore seul. De toute façon, on finit tous dans un trou…

Je n’eus pas le temps de plus pensé que je la vis. Elle était courait a une vitesse déjà puissante. Elle ne m’avait pas vu, je le sentais, mais je ne me poussa pas. Tout passa alors très vite. Elle parti vers ma droite, m’esquivant de peu. Je savais que le chiot était derrière moi, mais je ne pris pas la peine de voir comment elle avait fais pour l’éviter. Je m’en fou. Dos à elle, je ne bouge toujours pas. De nous trois j’étais le plus grand, peut-être pas le plus fou, mais celui qui avait une puissance moins angélique. J’entendis son soupir, mais je ne pris pas la peine de me tourner. La situation était bien trop stupide à mon gout. Un éclair fit flash devant mes yeux et le tonnerre ne tarda pas à se faire entendre. De plus en plus fort, la pluie venait finir sa longue course contre nos poils, dont les moins étaient les plus cours. Je me tourna alors vers elle. Elle épiait le jeunot et je ne chercha pas à comprendre pourquoi. Mon regard, vide d’émotion se posa sur elle. Je ne savais pas qu’elle sentiment je ressentais à son égard, mais se qui était sûr, c’est que ce n’était pas de la gentillesse.

Comme l'a si bien penser Celui-qui-ne-voulait-pas-me-dire-son-nom, bein que je n'en sâche rien, je ne lis pas dans les pensées, tout se passa très vite. Il y a deux secondes face à nous, elle avait esquivé avec une agilité étonnante le doberman. Et elle avait sauté pour m'éviter avant de retomber, bien entendu, derrière nous, mais au lieu de continuer son chemin, elle se retourna en un dérapage qui envoya de la boue sur le côté, pas sur nous, heureusement, bien que nos pattes, si pas notre poitrail, en étaient déjà taché. Mais en s'en fout, en tout cas moi. Je sentis le regard de la chienne posé sur moi, mais je ne bougeais pas, restant exactement à la même place. Je réfléchissais à la situation. Elle semblait plutôt sauvage, assez indépendante et avec un caractère bien à elle. Ses réactions pouvaient être imprévisibles. En bref, restait plus à espérer qu'elle ne soit pas trop agressive. Je ne me retourna qu'à ce moment-là, et la fixa une fois plus de mon oeil. Bicolore, noire et blanche, poil crasseux. Un esprit libre et indomptable. Nan, y a aucune référence à Spirit. xD Je ne dis rien, du moins pour l'instant, la fixant toujours, sans cligner de l'oeil. Fixer, je vous dit. Mais rien dans mon regard pouvant faire penser à un chiot. Pas de curiosité, d'arrogance ou je ne sais quoi d'autre. Mélancolie. C'tout. Mon regard était toujjurs empreint de cette émotion, mais ça arrivait que non. Dans ces cas-là, il y avait toujours une trace de cette nostalgie éternelle.

Rien. Je ne parlais pas, alors que n'importe quel autre jeune ce serait mis à poser des tas de questions. Je ne comprenais pas l'idée des questions, sauf celle du nom. Les réponses, on sait très bien les trouver soi-même. Soyons débrouillards, pas la peine d'emmerder les autres avec nos questions ridicules, ne servant strictement à rien. Et rien qu'en fixant le regard de la chienne, je savais qu'elle n'aimait pas les questions, ni les gamins, d'ailleurs. Alors je ne lui demanderai même pas son nom. Je ne dirais rien, à moins que ne m'y autorise ou qu'il faille absolument que je dise quelque chose, qui sera, de préférence, intelligent.

Désoléé , faites comme si Fang reste immobile a les regarder , j'ai vraiment aucune inspiration pour le role play en ce moment .__. Jsais meme pas si je vais rejouter un jour >> Pardooon .__.