Présentation de Razmo'
Prénom : Razmo'.
Diminutif : Pas besoin.
Sexe : ♂
Âge : 11 ans.
Physique & caractère : Têtue, jaloux, suffisant, critique, rancunier, borné, sensible, paresseux, imprévisible, gourmand, énergique, indifférent, subtile, réfléchie, impulsif, impressionnant, irritable, peu ponctuelle, parfois arrogant & orgueilleux, calme la plupart du temps, compétitif, magnétique, chieure, entêtant, cynique, désabusé, mais tellement généreux quand on y pense, désabusé, rêveur, joueur, doux, mélancolique, pas très bavard, passionné, menteur, manipulateur, adroit, lunatique, dévoué, solitaire, introvertie, malin, espiègle, malicieux, observateur, déterminé, persévérant, fonceur, doté d’une répartie assassine, agitée, plein de sagesse, original, inoubliable, énigmatique, impartiale, fidèl, loyal, brisé, dynamique, mais au fond tellement gentil. Tels sont termes qu’utilise l’infirme partie de la population qui connaît vraiment Razmo’ pour le décrire. Ces adjectifs qui, comme tu peux le remarquer, sont souvent contradictoires traduisent en réalité un passé bien tumultueux qui a poussé le Husky au bord de la skizophrenie. Mais là n’est pas la question : nous aborderont l’histoire du chien loup un peu plus tard.
Razmo’ est un chien à la carrure imposante qui, malgré un âge que certain pourrait qualifier d’avancé, a plutôt fière allure : les oreilles dressées, la tête haute, les muscles puissants, le poil sombre & bien fourni. Il aurait presque l’air d’un jeune adulte si des poils gris ne commençaient pas à parsemer les rares parties claires de sa robe. Oui, comme ça, au premier coup d’œil, Razmo’ n’a rien d’un papy sur lequel la Vie c’est acharnée. Mais regarder le un peu mieux, voyez la longue cicatrice qui traverse son flanc droit. Maintenant détaillez le vraiment pour remarquer toutes ces vielles plaies qui barrent ses membres, sa manière de marcher si près du sol pour pouvoir riposter en cas d’attaque, ses oreilles sans cesse à l’affut du moindre bruit pour ne jamais être surprit, détaillez le vraiment, et alors vous comprendrez... C’est fait ? Bien. Pour finir attardons nous au visage du chien loup. Un œil brun, un œil bleu. Je suppose que vous l’aviez déjà remarqué. C’est chose courante : en générale les gens font plus attention à ses yeux qu’à sa manière de marcher. Mais outre le fait qu’il soit vairon, le regard de Razmo’ est très doux et a toujours l’air un peu ailleurs, un peu rêveur. Malheureusement, pour les bipèdes, cette douceur n’a pas suffit à compenser le fait que ses yeux soient dépareillés...
Ta vie d'avant : Il existe une très ancienne superstition au Québec, celle de l’œil du Diable, selon laquelle les êtres naissant avec les yeux vairon sont possédés par le Malin. Biensûr de nos jours plus personne ne crois à ces conneries, mis à part dans les quelques rares villages du fin fond du Canada complètement arriéré et coupé du monde. Malheureusement, et vous devez vous en douter, le sort a voulu que Razmo’ voie le jour dans un de ces villages...
La portée de Maïa, la mère de Razmo’, était destinée à un brillant avenir de chien de traineau. Aussi, la naissance des petits Loulou’ était un véritable événement dans Hanuck, petit village retiré dont les principaux revenus étaient dus aux courses, et la plupart des habitants avaient assisté à leur venue au monde. « Il y 5 chiots, Cérias. Tous des males en bonne santé. Ça fera un bon attelage » déclara le vétérinaire en sortant de la pièce où se trouvaient Maïa et ses petits. Cérias, c’était le vieux maître de la chienne, et par conséquent de toute la portée. Il était heureux aujourd’hui Cérias, car s’il s’occupait bien des petits, il pourrait les revendre à prix d’or quand ils seraient sevré et enfin se barrer de ce bled pourris.
Et effectivement, Cérias prit grand soin des 5 chiots. Du moins pendant leurs deux premières semaines de vie. Car, comme vous le savez surement, c’est seulement une fois passé cette durée qu’un bébé chien ouvre les yeux.
« Sort de chez moi Satan ! » beugla Cérias avant de prendre un des chiots par la peau du coup et de le jeter dehors, dans la neige, dans le froid glacial propre au Canada. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose, mais la boulle de poil terrorisée et blessée atterrit juste aux pieds du Prêtre du village. L’homme soulevât la chose du bout des doigts et la détaillât. Il eu d’abord un mouvement de recul devant le Démon qu’il avait devant lui. Puis il se reprit. « Aides ton prochain » dit la Bible, et c’est ce que le Prêtre décidât de faire : peu importe le temps que ça prendra, il exorcisera du mal la pauvre créature.
7 ans. 84 mois. 2 555 jours. 61 320 heures. 3 679 200 minutes. Voilà combien de temps a duré le calvaire du chien. Et oui, le prétendu exorcisme du prêtre n’était autre que le fait de faire souffrir le canidé pour qu’il soit "dépossédé" : isolement, coup, brûlure, coupure, tout était prétendu être "pour son bien". N’importe quel être serait mort depuis longtemps avec un pareil traitement, mais pas le Husky. En effet, de part ses origine de chien de traineau robuste, et surtout grâce au sang de loup qui coule dans ses veines, il a tenu le coup. Et il a bien fait car, ce jour là, 7 ans après sa naissance, il eu l’occasion de s’enfuir. Où ça ? Pas bien loin : ses blessures ne lui permettant pas de cavaler pendant longtemps, il s’évanoui de douleur dans la forêt.
Au même moment, Raphaël Kosravi, jeune Russe en voyage, passait par là. Sans hésiter une seule seconde en voyant le corps meurtri de l’animal inanimé, il le hissa sur son dos et le porta tant bien que mal dans sa chambre d'hôtel. Il soigna le chien, pris soin de lui comme personne ne l’avait jamais fait depuis sa naissance et, au bout de trois jours, il reprit connaissance. Mais le premier réflexe de l’animal fut d’attaquer son bienfaiteur.
Il en a fallut du temps pour que Raphaël apprivoise le chien loup et réussisse à lui donner confiance en l’être humain. Encore plus que de l’amour, le garçon sut offrir au Husky ce que personne n’avait jamais sut lui donner : une identité. Désormais, il n’était plus une créature anonyme, il était Razmo’. Un nom étrange me direz-vous, mais qui a une signification : il fait référence à la manière dont le chien se déplaçait au ras du sol quand il venait d’être recueillit par Raphaël, Rase Moquette étant un peu trop efféminé pour un bête imposante comme lui.
Raphaël aimait les voyages, et, comme Razmo’ aimait Raphaël, il le suivait partout où il allait : Paris, le Texas, Milan, Rome, Berlin, Saint Martin, New York, la Sicile, Los Angeles, le Kenya, Tokyo, Londres, l’Alaska, la Thaïlande, l’Île Maurice, l’Egypte, Madagascar, Rio de Janeiro, Stockholm. Bref, absolument partout. On peu dire qu’ils en ont vu du pays tout les deux et, tout naturellement, ils se retrouvèrent ici, à Briganthia.
Aujourd’hui Raphaël est mort, comme tous les autres. Razmo’ est à nouveau seul contre le monde, seul contre la vie. Fidèle à son bienfaiteur, il a choisit de faire partie de la catégorie de canidé dite "civilisée", même si en réalité il passe la majeure partie de sa vie dehors et qu'il chasse pour se nourir.
Civilisé ou Sauvage ? Civilisé.
Particularités : Des yeux verrons, un longue cicatrice le long du flanc droit. On remarque une légère dissymétrie quand il marche qui est due à une fracture de la hanche droite mal soignée.
Je suis en vrai, ...
Ton prénom : Camille.
Ton âge : 16ans.
Et maintenant, les codes : It's ok ! Enfin, un avis sur le forum ? Waw
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Dim 21 Juin - 16:06
